Stress, anxiété, boule au ventre, panique, trouille, angoisse, trac… Quelque soit le nom qu’on y donne, il s’agit de réactions automatiques et involontaires. On ne les contrôle pas. Et malheureusement, il ne suffit pas de se dire « calme-toi » ou « tout va bien » pour les apaiser. Voyons comment l’hypnose peut nous y aider…
Le stress, c’est une réaction naturelle d’adaptation aux contraintes de notre environnement. C’est ce qui nous permet de mobiliser nos ressources pour faire face à une situation nouvelle ou difficile. À petite dose, le stress peut nous donner de l’énergie, de l’excitation, nous stimuler et nous permettre d’évoluer, de relever des défis et de grandir.
Mais quand le stress dure trop ou se répète dans le temps, il peut y avoir de l’épuisement et le sentiment d’être dépassé·e. C’est un terrain sur lequel se développent l’anxiété et l’angoisse.
Notre cerveau est fait pour réagir rapidement au danger. Donc en cas d’alerte notre chimie interne change, notre coeur s’accélère ainsi que notre respiration, on transpire plus : le corps se prépare pour nous permettre de fuire, combattre ou résister. Et en principe, c’est le retour au calme une fois le danger passé : le cerveau envoie le signal de fin d’alerte et on peut souffler et se détendre.
Seulement, il arrive que ces alertes se déclenchent sans raison précise ou identifiée, ou qu’elle ne s’éteignent pas. On se sent alors stressé·e, anxieux·se, angoissé·e, de manière diffuse, comme quelque chose qui pèse sur notre quotidien. À ce moment-là le cerveau n’arrive plus à arrêter l’alarme, et c’est comme une sirène qui continue à hurler. Parfois jusqu’à la crise d’angoisse ou l’attaque de panique, ou à des situations de burn-out ou de symptômes somatiques (difficultés de digestion, troubles du sommeil, problèmes de peau, etc.)
Un accompagnement en psychothérapie, en hypnose, en thérapie comportementale et cognitive, peut servir à :
Parce qu’il s’agit de réactions du corps, on peut penser aussi à tout ce qui aide le corps à se réguler : aller marcher dans un endroit qui nous plait, faire du sport ou des étirements, limiter les excitants (café, tabac, alcool), prendre soin de notre sommeil ou pratiquer des techniques de respiration (par exemple la cohérence cardiaque), etc. L’idée ici n’est pas de se mettre la pression, mais peut-être de changer une ou deux petites choses dans nos comportements pour aider notre organisme à récupérer.
Tu sens que tu es dépassé·e, que tu n’arrives pas à arrêter la spirale de l’anxiété ou de l’angoisse, tu as l’impression que tu vas craquer ? Tu as besoin d’aide. Parles-en avec tes proches et/ou avec un·e professionnel·le. Parfois nous n’avons tout simplement pas les ressources pour gérer seul·e, et c’est le moment de demander du soutien.
À Marseille, il y a deux services d’urgences psychiatriques ouverts 7 jours sur 7 et 24h sur 24.
De nombreuses lignes d’écoute existent et pourront t’orienter, en fonction du sujet. Tu en trouveras une liste ici proposée par Psycom.
En cas d’urgence, appelle le 112.